Franck Dubosc retrouve son réalisateur fétiche pour une comédie pour le moins décalée.
La comédie est l’art du décalage. Celui de placer des personnages dans des situations où, privés de tout repère, ils vont enchaîner gaffes et maladresses, source de gags et fous rires à gogo. Dans All Inclusive, Fabien Onteniente embarque dans un club de vacances aux Caraïbes un homme (François-Xavier Demaison), planté par sa fiancée juste avant le voyage. Tout à sa douleur d’être de nouveau célibataire, celui-ci va devoir bien malgré lui faire équipe avec un compagnon de chambre : un autre célibataire, mais lui de (très) longue date, incarné par l’alter ego du cinéaste, Franck Dubosc (Camping, Disco...) Sur ce terrain de jeu paradisiaque, les deux hommes vont être confrontés à une galerie de personnages hauts en couleur ; de trois copines venues enterrer un célibat en passant par une veuve retraitée très open et le directeur du Club, respectivement incarnés par Josiane Balasko et Thierry Lhermitte. Et la présence de ces deux membres émérites de la bande du Splendid nous renvoie forcément aux Bronzés qui, il y a quarante ans, plongeait déjà une bande de Français hétéroclite dans le même type de club de vacances avec un succès jamais démenti au fil des années.